Alors que le Cassis Rugby Club fête ses deux années d’existence, Michel Mortelette, adjoint aux sports de la Ville de Cassis, livre son sentiment sur un club qu’il a vu naître et regarde grandir. Interview.
Comment voyez-vous le Cassis Rugby Club deux ans après sa création ?
Depuis bientôt 2 ans que ce club existe, je trouve qu’il a une très bonne dynamique. Il a trouvé toute sa place à Cassis, réputée être une forteresse du football puisque de très grands joueurs sont passés à Cassis. Et le CRC montre une nouvelle fois que toutes les disciplines ont leur place dans ce beau village.
Il faut dire que Cassis est entouré de villes de rugby, avec des clubs importants : La Ciotat, Aubagne voire même Toulon qui est à 35 km et avec qui le CRC vient de créer un partenariat. Je pense que ce club a trouvé sa place, tout simplement.
Qu’est-ce qui vous a plu dans ce projet ?
Ce qui nous a plu avant tout c’est qu’il s’agisse d’une école. Qu’on parle de rugby, de football, de basket ou de hand, à Cassis, on ne veut que des écoles de sport où les enfants pratiquent et pas des centres de formation qui fabriquent de champions. Qu’ils commencent à faire du sport et ensuite, ils verront bien où cela les mène. Dans cette école de rugby, on voit les enfants qui s’amusent et c’est magique de les voir aux entraînements sur le Stade du Pignier.
C’est une des raisons qui nous ont aussi poussés à développer avec le Cassis Rugby Club les séances de beach rugby sur les plages, l’été.
Chaque année nous mettons le sport à l’honneur sur nos plages. Avec un réveil musculaire tous les jours de 8h30 à 9h30, encadré par un éducateur de la ville, et le beach rugby de 9h30 à 11h, dirigé par Dominique Raynaud. C’est très bien puisque cela permet de faire découvrir un sport formidable, et je sais de quoi je parle puisqu’ j’y ai joué pendant 35 ans, aux enfants tout en laissant aux parents la possibilité de prendre un bain sans se soucier de la surveillance des petits. C’est du sport pour tous, encadré par des spécialistes, et c’est ce qui nous convient.
Cette année, la Ville et le CRC ont un projet en commun : la participation au Téléthon. Pouvez-vous nous en dire deux mots ?
Il faut savoir que c’est aussi une tradition chez nous de voir les organisateurs d’événements et responsables de clubs, qu’il s’agisse du Marseille-Cassis, du Triathlon ou du Semi Challenge reversent une partie de leurs revenus à une association.
Cette année, le Téléthon fera étape à Cassis et le CRC jouera au rugby pendant 24h pour rapporter de l’argent à cette association qui en a bien besoin. On jouera au stade dans la journée puis au gymnase pendant la nuit devant les caméras de France Télévision puisque Cassis sera ville hôte du Téléthon cette année.
À la veille de la reprise, que souhaitez-vous au CRC ?
Les équipes du club ne sont pas engagées dans beaucoup de compétitions mais je leur souhaite de garder cette dynamique très positive dans laquelle ils sont. C’est un club où il n’y a que des bénévoles qui créent du lien et c’est très important. Je pense que le rugby est une grande famille qui existe avant tout grâce à la solidarité de ses membres. Si on n’est pas solidaires, on perd tout.